Trois châtaignes dans le bois.




 

Sur nos pieds agiles 


Elles étaient enveloppées de bogues.


Allongé délicatement sur cette terre fertile, ses trois orphelins


Aux cœurs humbles meurtris profondément

Comme si elle eut enlevé réellement leurs peaux soyeuses


De ses châtaignes dans le bois automnau.


Pourquoi autant des véritables épines, tant d’aiguilles fines,


Châtaigne carencée, fendue exactement en deux

Voici une adorable odeur


Pour ton cœur humble souillé 


De trois fines châtaignes au goût, si savoureux !


Trois châtaignes quelconques quasi-nuent.

Et d'un coup de sabre aigu 


Sur la noble tête, il les tua volontairement.


De son poignard aigu, il les transperça aisément.


Dans l’eau bouillante, 

Dans une marmite bouillonnante, 


Il les mettra hardiment.


En les regardant attentivement mijoté gentiment


Toute rouge, ils leur seront précisément

Mais trois fines châtaignes.

Auteure Françoise le Vaillant