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    L'entente


    Quand deux corps se rassemblent

    Comme deux orphelins,

    Se retrouvent pour la première fois,


    Cherchant leur idéal

    Au clair de lune,

    Ce qui leur est apparu


    Comme un messager,

    Renaissant à la vie,

    N'est qu'un moment de désir


    Dans le même cosmos.

    Quand d'autres ne reviennent pas,

    Ils se ressemblent à ce point,


    Cherchant leur idéal féminin,

    Vers les douze univers s'expatrient,

    Comme un déchet organique.


    Prenons le temps de nous regarder un peu,

    Pour ajuster nos deux corps

    Au clair de lune.Toi mon ami,


    Alors, il cherche, il invente, il imagine,

    Encore une fois, il subit le revers de la vie.

    Livre de la vie sur les hommes et sur leurs égaux,


    Qui ne résistent pas au temps qui passe,

    Et les personnages prennent forme

    Sur leurs claviers de la vie,


    Sur un écran se retrouvant près d'un néant,

    Se retrouvant face à un titre mal écrit.

    S'agissant de l'indemnisation


    Des orphelins de l'amour,

    Cherchant à se rapprocher l'un de l'autre,

    Quand leurs familles les abandonnent,


    Leurs proches les bannissent,

    C'est cela la vie de l'entente.


    Auteure Françoise Le vaillant


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    Ce masque protecteur sur ce fin visage

     

     

     

    Où aller de ce pas comme ceux-là bonnes gens ?

     

     

    Masquant soigneusement ce visage serein,

     

     

    En saisissant vivement son aimable enfant par une main amicale

     

    Transportant délicatement son cartable,

     

    Charger soigneusement ces devoirs,

     

    Aussi lourd que lui, et ce fin visage fatigué physiquement,

     

    Bien trop lourd pour son âge tendre,

     

    Ne voulant plus sourire intérieurement,

     

    Par ce véritable masque

     

    Qui lui dissimule soigneusement ce fin visage.

     

    Et pourtant l'air pur et respirable.

     

    Par cette journée automnale,

     

    Nous sommes définitifs en automne précoce.

     

    Comme on aimerait réellement,

     

    Quitter à jamais ce masque protecteur,

     

    Qui nous gâche véritablement l'existence.

     

    Et apercevoir distinctement ce fin visage, 

     

    Et de l'embrasser tendrement sur ce front,

     

    Pour renaître soudain à la vie réelle,

     

    Avec ce temps estival, qui ne fonctionne plus.

     

    Venue de je ne sais où cette véritable maladie,

     

    Qui nous échappe malheureusement, en n'en plus finir.

     

    Et vous Monsieur, qu'est-il arrivé réellement ?

     

    On ne voit plus ce véritable visage et son sourire rayonnant.

     

    Les yeux chaleureux, rougis par le vent glacial,

     

    Soutenant son unique enfant par cette main apaisante,

     

    Et d'un immense sourire,

     

    Il le regarda tendrement son délicieux enfant.

     

    Prochainement, il continuera seul, un autre chemin.

     

    On vient discrètement aux nouvelles.

     

    Des résultats tangibles tant attendus,

     

    De cette véritable épidémie, ce virus actif, le COVID-19.

     

    Où l'on étudie en silence de nouveaux écrits,

     

    De ce mot sonore, décédé subitement du COVID-19.

     

    Sur cette pierre tombale, quelques fines fleurs desséchées,

     

    Enterre là parmi ces personnes, épidémiques.

     

    Et l'on voit d'ici écrit soigneusement.

     

    Sur cette véritable pierre de marbre massif.

     

    À mon véritable amour,

     

    Ce fin message, décédé subitement du COVID-19.

     

     

    Auteure Françoise Le Vaillant


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  • La mer gavotte

    La mer gavotte

     

    Le ciel ivre de pluie et de vent

    Se chamaillent avec l'océan sonore

    Bercé par les chants marin

    La mer chante les voix du vent

    Porte par les bateaux

    La mer danse au large marin

    Le vent du large appel ses marins

    La pluie gavotte au rythme des vagues

    Le vent souffle sur les côtes brestois

    Et s’embrase sur les quai marin

    Les vagues roulent

    Pour s’éclater lourdement

    Sur le sable humide et mousseux

    Sylvie Konaté

     

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