La neige

L'immense plaine a remis son manteau blanc.

Sur l'herbe immobile,

La nuit vient de tomber, pas un bruit.

Et la plaine est près de s'endormir.

Seuls les bruits des feuilles ne semblent pas trouver le sommeil.

Descendant sur mes véritables pieds glacés littéralement,

J'entends au loin les chiens hurlant au fond des bois massifs.

Et le bruit familier dans l'air pur vivifiant ma peau fine.

Sous mes bottes montantes, je sens nettement.

Le craquement sonore de la neige abondante.

La neige précoce est là, à l'unisson.

Les arbres immenses sans feuilles duveteuses

Elles se dressent majestueusement vers l'unique horizon.

Leurs gracieuses silhouettes,

Blanchis davantage, éclaire suffisamment leur véritable vie.

La lune montante s'est chargée personnellement de moutons blancs.

Dans ce froid matinal, au ciel austère.

Mon unique regard parcourant attentivement la terre ancestrale,

En voyant clairement tout son manteau blanc, je presse le pas.

Le froid matinal souhaitant ardemment

Fermer soigneusement les paupières battantes,

Féeriques lueurs dans ce superbe panorama ;

La neige scintillante au loin, douce nuit,

Aux mille purs reflets dans cette ombre blafarde.

Terrifiante nuit pour les oiseaux menus sans humble logis !

N'ayant plus pour immense toiture

Que quelques brindilles incandescentes,

Ne pouvant plus tenir tant sur leurs pattes fines figées net,

Dans ce véritable vent glacé littéralement,

Je frissonne intérieurement.

Dans mon manteau protecteur gelé littéralement.

La vaste prairie est recouverte soigneusement de verglas.

Ils sont là, tremblant de froid exceptionnel.

Comme ces immenses feuilles mortes dignement.

Sans rien dire proprement, sombre solitude,

Leurs yeux anxieux regardent attentivement.

La neige abondante tombée éperdument.

J'attends patiemment le véritable jour.

Pour les protéger soigneusement.

Auteure Françoise Le Vaillant

Joli mois de décembre.

On l’aime ce joli mois de décembre.
On l’annonce comme un nouveau-né.
On l’aime tel qu’il est.
Avec ses saisons changeantes.
Il a conquis tous les cœurs des enfants.
Du plus petit jusqu’au plus grand,
Il nous annonce cette nuit de Noël.
Ces jardins et ces champs,
Et ces arbres blanchissent à l’unisson.
Par sa lumière céleste,
Le ciel bleu brille de mille feux.
De tous les mois,

C’est exactement fin décembre que j’aime le mieux.
C'est le mois le plus long de l’année prolifique.
Qui voit clairement briller intensément.
Avec quelques rayons du soleil matinal.
Et par son soleil estival lumineux
Qui rend joyeux, les cœurs des jeunes filles.
Et les excellents garçons

Il se blottit confortablement.

De leurs élégants manteaux.
Et se promène librement

La main apaisante autour du cou mollet,
Et les aimables enfants jouent habilement.

Dans ces rues montantes.
Cela nous donne de la véritable chaleur.

Des vénérables maisons.
Et si parfois, il fait un peu gris dehors,
Il nous ramène aussitôt sa véritable froideur.
J’aime tant ce parfum suave.
Que l'excellente nature nous a données,
J’aime particulièrement l'hiver précoce.

Nous donnons volontiers.

Un goût de liberté naturelle.
J’apprécie ce superbe soleil qui brille.
Et nous donnons davantage.

L’immense envie d’aimer tant.
J’aime particulièrement sa véritable nature.
Quand elle couvre entièrement

De neige étincelante ces verts pâturages,
J’aime par-dessus tout
Ce merveilleux mois de fin décembre,
Et ces matins bien douillets.

Auteure Françoise Le Vaillant

Souffle le vent de l'hiver.

À l'orée d'hiver, voici les premiers flocons

Commencent leurs tourbillons.

Soufflées par le vent,

Respirant la douceur de la nuit,

Dans la pourpre du soir

Qui vient leur dire bonsoir ?

Devant ma cabane, par terre,

La neige tombe à gros flocons,

Et ma corbeille se remplit.

De neige, tombée par le vent.

C'est toi, caprice indomptable.

Qui passes et qui t'envoles.

Mes yeux s'envolent vers toi.

Joue une aubade dans la nuit.

Par une lune rousse

De la nouvelle saison...

Voici déjà dans la montagne,

On voit tourbillonner les flocons.

Du haut de cette véritable tour,

Où la vue peut s'étendre au loin.

Combien de fois ai-je pris entre mes doigts

Cette neige argentée pareille à tes yeux,

Noble chevalier de l'hiver

Quand reviendras-tu réellement ?

Pour la saison estivale des invincibles amours ?

Auteure Franàoise Le Vaillant

La dernière saison.

C'est toi, caprice indomptable.

Qui passes et qui t'envoles.

Mes yeux s'envolent vers toi.

Joue une aubade de la nuit.

Par une lune rousse

D'arrière-saison...

Voici déjà le temps où j'allais,

Dans la montagne,

On voit tourbillonner.

Cette neige descendant du ciel,

Du haut de cette tour,

Où la vue peut s'étendre au loin.

Combien de fois ai-je pris

Entre mes doigts

Cette neige aux multiples couleurs cristalline

Pareilles à tes yeux limpides,

Beau chevalier d'arrière-saison

Il reviendra toujours dans ces beaux pâturages.

Pour la saison des amours passionnels.

Auteure Françoise Le Vaillant